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« Moïse et Pharaon », Mariotti/ Kratzer, au Festival d’Aix-en-Provence (07-07-2022)

 

Les meilleurs ingrédients… mais on n’atteint pas la perfection !

Moïse et Pharaon, opéra de Gioachino Rossini, Festival d’Aix-en-Provence au Théâtre de l’Archevêché (07-07-2022)

Direction musicale, Michele Mariotti. Mise en scène, Tobias Kratzer. Décors et costumes, Rainer Sellmaier. Lumière, Bernd Purkrabek. Chorégraphie, Jeroen Verbruggen. Vidéo, Manuel Braun

Michele Pertusi (Moïse) ; Adrian Sâmpetrean (Pharaon) ; Jeanine De Bique (Anaï) ; Pene Pati (Aménophis) ; Vasilisa Berzhanskaya (Sinaïde) ; Mert Süngü (Eliézer) ; Géraldine Chauvet (Marie) ; Edwin Crossley-Mercer (Osiride, Une voix mystérieuse) ; Alessandro Luciano (Aufide)

Chœur et Orchestre de l’Opéra de Lyon

Les meilleurs ingrédients étaient rassemblés pour produire un Moïse et Pharaon d’exception – metteur en scène parmi les plus inspirés, chef d’orchestre de référence, chanteurs de grande valeur -, mais le résultat, très appréciable, n’est pas à la hauteur de ces folles espérances !

Une équipe très internationale, dont le chef d’orchestre italien et le metteur en scène allemand sont les principaux maîtres d’œuvre, propose le grand opéra français Moïse et Pharaon, composé pour l’Académie Royale de Musique (actuel Opéra de Paris) et créé en 1827 Salle Le Peletier. Les productions de Tobias Kratzer sont généralement unanimement reconnues comme de belles réussites, ne serait-ce que son tout récent Faust de Gounod à l’opéra Bastille. L’enthousiasme est cependant bien plus tempéré ce soir à la vue de cette dernière réalisation : au premier acte les Hébreux ont l’allure de migrants, tandis que les Egyptiens en costumes-cravates les oppressent. Place ensuite à un intérieur professionnel au II – tables de réunion, fontaine à eau… – et un écran vidéo en fond de plateau qui donne l’occasion d’afficher la page Facebook (l’application « Connect » ce soir, en raison des droits réservés) d’Elégyne, la princesse syrienne destinée à Aménophis… un peu maigre comme clou de la scénographie ! La suite se déroule sur une plage, avec un finale qui décolle enfin : les migrants préparent leurs embarcations précaires et enfilent des gilets de sauvetage, tandis que Moïse écarte les eaux sur une projection vidéo. C’est encore un beau film qui nous montre les Egyptiens qui se noient, certaines pièces de leurs costumes flottant sur la mer, puis le rideau se lève à la conclusion pour montrer une plage et ses vacanciers allongés sur des transats… une sorte de retour à la vie sous les parasols !

Les deux rôles-titres sont tenus par la basse italienne Michele Pertusi (Moïse), qui a l’autorité vocale et l’allure physique du prophète avec sa grande taille, ses cheveux longs et sa barbe, et le baryton-basse d’origine roumaine Adrian Sâmpetrean (Pharaon), doté de souplesse vocale et d’un bon français. Jeanine De Bique (Anaï) est une soprano dotée d’une musicalité sans failles et de généreux moyens, aigus et suraigus faciles, très beaux piani, mais le timbre n’est pas d’une séduction immédiate pour l’oreille. Atteint du Covid-19 les jours précédents, le ténor Pene Pati (Aménophis) s’est remis sur pieds pour cette soirée de première, mais en restant toutefois prudent dans son chant, ce qui s’entend. C’est vrai en particulier au démarrage, où le chanteur se montre très précautionneux pour ses aigus, certains sont d’ailleurs évités et d’autres émis en voix de tête ; il faut espérer que ce magnifique interprète retrouve toutes ses ressources lors des prochaines représentations.

La mezzo russe Vasilisa Berzhanskaya (Sinaïde) déclenche quant à elle un tonnerre d’applaudissements, mérités, à l’issue de son grand air en fin d’acte II, la voix est absolument splendide et la projection insolente. On reconnaît au ténor turc Mert Süngü (Eliézer) du panache lorsqu’il produit ses extensions vers les notes les plus élevées, même si l’intonation n’est pas toujours parfaite. La mezzo française Géraldine Chauvet compose une très belle Marie, voix ample et belle, et il en va de même pour le baryton-basse franco-irlandais Edwin Crossley-Mercer (Osiride, Une voix mystérieuse), ces deux derniers interprètes apportant un supplément de qualité à la diction française.

Né à Pesaro, ville natale de Gioachino Rossini, et fils de Gianfranco Mariotti qui avait pris la direction du Rossini Opera Festival dès sa création en 1980, le chef Michele Mariotti ce soir au pupitre est une garantie d’authenticité. Sa direction musicale est pleine de nuances et de contrastes, parfois démonstrative lors des climax de l’ouvrage. Chantant masqués pour la plupart, les chœurs de l’Opéra de Lyon ne paraissent en revanche pas avoir la présence vocale qu’on pourrait attendre au cours de ces grandes scènes de foule. L’acoustique de la Cour de l’Archevêché est pourtant favorable, mais la plupart des finales ne dégagent pas le souffle qu’on a pu entendre ailleurs dans d’autres représentations du chef-d’œuvre rossinien, ces quelques réserves n’altérant cependant pas tout le brillant de cet opéra parmi les plus beaux.

I.F. Photos Monika Ritteeshaus

 

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