Avignon, Collégiale Saint-Didier, Dimanche 15 mars 2020, 17h
Dans le cadre de la saison de Musique Baroque en Avignon
Direction : Sébastien d’HÉRIN, orgue – clavecin
Caroline MUTEL / 1er dessus. Chantal SANTON-JEFFERY / 2ème dessus
Martin BAUER / viole de gambe. Hager HANANA / violoncelle
COUPERIN, Les Leçons de ténèbres
En co-réalisation avec l’Opéra Grand Avignon
Les Nouveaux Caractères, fondés en 2006 par Caroline Mutel et Sébastien d’Hérin, ont été accueillis plusieurs fois par Musique Baroque en Avignon (alors sous le nom de Festival de Musique ancienne Avignon-Provence), dans des genres très différents. Artistes exigeants, ils privilégient les projets innovants, scéniquement inventifs, qui donnent au répertoire baroque toute son intensité. Ce dimanche ils proposeront les Leçons de ténèbres de François Couperin (1714). L’office des ténèbres se célébrait nuitamment dans la liturgie catholique pendant la Semaine sainte, et aux premières lueurs de l’aube l’on éteignait l’un après l’autre les 13 cierges (représentant le Christ et les apôtres) ou (si l’on ajoutait les saintes femmes) que l’on avait allumés en début de cérémonie. Ce genre musical créé en France au XVIIe siècle est un sommet de l’art vocal baroque. Les deux voix et trois instruments donneront de cette œuvre de Couperin une interprétation fine et sensible.
Nous avions également vu Caroline Mutel, aussi talentueuse dans la comédie que dans le drame, dans le Chanteur de Mexico en 2016, Orphée aux Enfers en 2018 (G.ad.).
-Dimanche 15 mars, 17h, Collégiale Saint-Didier, Avignon. Tarifs : 8€ à 20€. Réservations : www.operagrandavignon.fr , ou 04 90 14 26 40.
Dossier de presse
Les Nouveaux Caractères, fondés en 2006 par Caroline Mutel et Sébastien d’Hérin, privilégient le répertoire baroque à travers l’opéra et les formes d’inspiration théâtrale, en cherchant à valoriser le plaisir de l’invention et de la rencontre.
Dans la liturgie catholique, l’office des ténèbres est celui qu’on célébrait initialement lors de la semaine sainte et pendant lequel on éteignait l’un après l’autre les cierges à mesure que paraissaient les premières lueurs de l’aube.
Ainsi, plusieurs compositeurs ont-ils écrit leurs propres Leçons des Ténèbres, dont Couperin en 1714 pour les religieuses du couvent de Longchamps.
Trois leçons écrites pour le mercredi saint, dont la troisième – où les deux voix de dessus se mêlent en de somptueuses vocalises – est considérée comme l’un des sommets de l’art vocal de l’époque baroque.
Les Leçons de Ténèbres
Les Leçons de Ténèbres sont un sommet de l’art vocal du 17e siècle. C’est un genre musical créé en France en pleine période baroque dans lequel plusieurs musiciens se sont exprimés tels, Marc-Antoine Charpentier et François Couperin. Il se définit comme une musique attachée à la liturgie chrétienne de la période pascale. Cette période rappelle aux fidèles la passion du Christ, ses souffrances, sa descente aux enfers et sa résurrection. Les Leçons de Ténèbres sont tenues d’évoquer ainsi la solennité, le déchirement et l’espérance de ces moments. Notons que les fêtes pascales étaient au 17e siècle les fêtes religieuses les plus importantes de l’année liturgique et que dans les églises, les couvents et aussi à la Cour, des offices religieux sans sacrement rythmaient les jours de la semaine sainte, notamment les mercredi, jeudi et vendredi saints. De là, naît un genre musical particulier.
Les Leçons de Ténèbres devaient avoir lieu en fin de nuit et début du jour, mais pour plus de facilité pour les fidèles, elles avaient lieu en pleine journée. Les Leçons de Ténèbres ont connu un grand succès à la cour de Louis XIV où les spectacles musicaux profanes furent remplacés pendant la période pascale par cette musique sacrée qui permettait d’employer les artistes des ballets royaux et à la Cour d’écouter avec recueillement une musique religieuse empreinte d’émotion, mais qui faisait aussi appel à une séduisante virtuosité vocale. Pendant trois jours, on faisait trois lectures. La première était consacrée aux Lamentations de Jérémie, issues de l’Ancien Testament. Des textes de saint-Augustin et saint-Paul concernaient la deuxième et la troisième lectures. Mais la plus marquante était celle qui reprenait les Lamentations de Jérémie qui déplorent la destruction de Jérusalem vers 587 par les Babyloniens. Traditionnellement, on allumait 13 ou 15 bougies au début des Lamentations, chacune représentant, selon le nombre choisi, les apôtres, les saintes femmes et le Christ. Au moment des petites pauses, après chacun des psaumes, on éteignait les bougies les unes après les autres, seule demeurait une dernière bougie qui représentait la victoire du Christ sur la mort, sa résurrection et le salut des fidèles.
François Couperin a composé neuf Leçons de Ténèbres entre 1713 et 1717. Seules, les trois Leçons du mercredi de la semaine sainte ont été conservées. La troisième Leçon est la plus connue avec deux voix qui s’entremêlent et vocalisent au début sur les lettres hébraïques qui commençaient l’ancien texte hébreu.
Les Nouveaux Caractères
Fondés en 2006 par Caroline Mutel et Sébastien d’Hérin, Les Nouveaux Caractères, orchestre sur instruments historiques, privilégient le répertoire baroque à travers l’opéra et les formes d’inspiration théâtrale et cherchent à valoriser le plaisir de l’invention et de la rencontre.
Ils parcourent ainsi les plus grandes œuvres du répertoire ancien (Orfeo et les Vêpres de la Vierge de Monteverdi, les Concertos brandebourgeois et le Magnificat de Bach, The Fairy Queen et Dido and Aeneas de Purcell, les grands motets de Mondonville…), tout en abordant des partitions moins jouées, voire oubliées : Égine de Colin de Blamont, Les Surprises de l’amour de Rameau, Scylla et Glaucus de Leclair, Pimmalione de Cherubini…
Leurs choix artistiques s’appuient autant sur un travail musicologique que sur la rencontre avec d’autres disciplines artistiques, dans le domaine de l’opéra comme dans des créations originales ou des spectacles à destination du jeune public : Dido and Aeneas avec la dessinatrice Florence Dupré-Latour, Dios proveerà avec les circassiens de La Gata Cirko de Bogota, Bach = 14 avec le jongleur Clément Dazin (spectacle donné en janvier 2016 à l’Auditorium de Lyon), Chaconnes avec la danseuse Raphaëlle Delaunay et prochainement M. Croche, impressions d’outre-tombe avec le créateur numérique Frédéric Deslias.
Les Nouveaux Caractères se sont produits à Paris (Salle Gaveau et Opéra-Comique), à l’Opéra Royal de Versailles, au Théâtre impérial de Compiègne, sur les scènes des Opéras de Bordeaux, Avignon, Rouen, Besançon, Massy, Rennes, Tours, aux Festivals d’Ambronay, Utrecht, Sablé, La Chaise-Dieu ou encore à Venise (Fondation Bru Zane). Ils ont enregistré Égine (M.B.F.), Les Surprises de l’amour (Glossa Music), Scylla et Glaucus (Alpha, « Editor’s choice» de Gramophone) et The Salon of Scylla and Glaucus (Fuga libera).
Sébastien d’Hérin, direction musicale
Claveciniste et chef d’orchestre, Sébastien d’Hérin est titulaire de trois premiers prix du Conservatoire national de supérieur de musique de Paris (clavecin et basse continue décernés à l’unanimité, et pianoforte) et du Conservatoire d’Amsterdam, institutions au sein desquelles il a forgé son tempérament artistique auprès de maîtres tels que Gustav Leonhardt, Pierre Hantaï, Bob van Asperen, Kenneth Gilbert ou encore Christophe Rousset. Il s’est affirmé depuis comme un claveciniste et pianofortiste apprécié pour son inventivité et sa liberté de son. En qualité de continuiste, il joue auprès de grands chefs baroques réputés : Jean-Claude Malgoire, Marc Minkowski, Hervé Niquet ou encore Emmanuel Krivine.
En qualité de chef invité, Sébastien d’Hérin a dirigé les Orchestre de l’Opéra de Rouen et Besançon, l’Orchestre d’Auvergne, ainsi que l’Orchestre National Bordeaux-Aquitaine et celui de Montpellier-Occitanie. Il a été également l’assistant de chefs tels que Laurence Equilbey, Hervé Niquet ou Emmanuel Krivine.
En 2006, il fonde Les Nouveaux Caractères, orchestre jouant sur instruments historiques qui entend explorer le répertoire, principalement baroque, à travers l’opéra et les formes d’inspiration théâtrale. Ils cherchent ainsi à valoriser la voix lyrique et privilégient les rencontres artistiques innovantes.
Avec les Nouveaux Caractères, Sébastien d’Hérin dirige aussi bien des œuvres majeures du répertoire baroque : Dido and Aeneas de Purcell, Les Vêpres à la Vierge de Monteverdi au Festival Baroque de Lyon, The Fairy Queen à l’Opéra de Rennes et à l’Opéra d’Avignon, Orfeo de Monteverdi à l’Opéra Royal de Versailles, le Magnificat et les Concertos Brandebourgeois de Bach à l’Auditorium de Lyon, Pimmalione de Cherubini à la Scuola Grande San Giovanni à Venise … que des ouvrages rares : Les Surprises de l’Amour de Rameau et Scylla et Glaucus de Leclair au Festival baroque de Lyon et à l’Opéra Royal de Versailles.
Il dirige en 2017 Le Couronnement de Poppée de Monteverdi, produit par l’Opéra national de Lyon, qui le mènera sur les scènes de l’Opéra de Vichy, du Théâtre National Populaire de Villeurbanne et de l’Opéra Royal de Versailles.
Sa discographie comprend notamment Opera Proibita avec Cecilia Bartoli et les Musiciens du Louvre, King Arthur de Purcell, Les Fêtes Vénitiennes de Campra et Sémélé de Marais avec Le Concert Spirituel, Venezia Stravagantissima avec le Capriccio Stravagante, La Morte Delusa de Bassani avec la Fenice, Falstaff de Salieri et Agrippina de Haendel avec La Grande Ecurie.
À la tête des Nouveaux Caractères, Sébastien d’Hérin a enregistré Égine de Colin de Blamont (M.B.F.), Les Surprises de l’Amour (Glossa), Scylla et Glaucus (Alpha, « editor’s choice » de la revue Gramophone), The Salon of Scylla (Fuga libera), The Fairy Queen (Glossa), Le Devin du village de Rousseau (CD Château de Versailles Spectacles – DVD Ozango) et L’Europe galante de Campra (CD Château de Versailles Spectacles).
Caroline Mutel, 1er dessus
Caroline Mutel commence sa formation de chanteuse à la maîtrise de Radio France et celle de comédienne sous le parrainage d’Antoine Vitez. Elle intègre ensuite la troupe de l’Opéra national de Lyon Lyon où elle débute sur scène comme soliste. Elle est ensuite régulièrement invitée par les opéras de Tours, Rennes, Bordeaux, Avignon, Nice, ainsi qu’à la Cité de la musique et à l’Opéra Royal de Versailles. Elle participe également à de nombreux festivals en France et à l’étranger (Chorégies d’Orange, Festival baroque de Lyon, Utrecht, Jesi…)
Appréciée pour l’étendue de sa voix et son engagement scénique, Caroline Mutel interprète aussi bien les héroïnes mozartiennes (Susanna, La Contessa, Servilia, Ilia, Fiordiligi, Donna Anna, Elettra) que le grand répertoire lyrique (Micaëla dans Carmen, Musetta dans La Bohème, Alice Ford dans Falstaff et la Sacerdotessa dans Aida, La Voix humaine, ou encore la première Fille-fleur dans Parsifal). Elle incarne Vénus dans Orphée aux enfers à l’Opéra Grand Avignon en décembre 2018.
Caroline Mutel a chanté sous la direction de chefs réputés tels que Louis Langrée, Marc Minkowski, Emmanuel Krivine, Yutaka Sado… et a travaillé avec des metteurs en scène comme Laurent Pelly, Alain Garichot, Mireille Laroche, Giorgio Barberio Corsetti.
Caroline Mutel se passionne également pour la musique ancienne et l’esthétique baroque qu’elle découvre auprès de différentes personnalités comme Jean-Claude Malgoire (La Grande Écurie et la Chambre du Roy), Hervé Niquet (Le Concert Spirituel) avec lequel elle a enregistré la Médée de Charpentier (DVD Armide) ou encore Ottavio Dantone et Marc Minkowski.
Caroline Mutel a enregistré́ avec Les Nouveaux Caractères (direction Sébastien d’Hérin) des ouvrages rares comme Égine de Colin de Blamont (M.B.F.), Les Surprises de l’Amour de Rameau (Glossa Music), Scylla et Glaucus de Leclair (Alpha, « Editor’s Choice » de la revue Gramophone), The Fairy Queen de Henry Purcell, L’Europe galante de Campra et Le Devin du village de Rousseau (CD Château de Versailles – Spectacles et DVD Ozango), tous deux parus fin 2018.
En juin 2019, Caroline Mutel réalisera Le Devin du village de Jean-Jacques Rousseau à l’Opéra Royal du Château de Versailles.
Chantal Santon Jeffery, 2e dessus
Chantal Santon Jeffery a pris place parmi les soprani françaises les plus accomplies du moment.
Aussi à l’aise dans la miniature d’un consort song que dans le grand répertoire romantique, elle incarne de nombreux rôles à l’opéra, de Mozart (Donna Anna, Fiordiligi, la Comtesse, Sandrina…) à la création contemporaine (une presse unanime a salué son incarnation de Lolo Ferrari dans l’opéra du même nom créé à l’Opéra de Rouen-Haute Normandie), en passant par Wagner (Senta dans la version française du Vaisseau fantôme), Britten (The Governess dans The turn of the screw), Campra (Tancrède à l’Opéra d’Avignon), Gassman (Opera Seria) ou Purcell (King Arthur, Dido and Aeneas).
Chantal Santon Jeffery est l’invitée de prestigieux ensembles et orchestres tels que Le Concert Spirituel, Les Talens Lyriques, Le Cercle de l’Harmonie, Les Siècles, Pygmalion, l’Orchestre Philharmonique de Bruxelles, l’Orchestre Philharmonique de Hong Kong…
Elle se produit régulièrement au Théâtre des Champs-Élysées, à l’Opéra Royal de Versailles, à l’Opéra Grand Avignon, à la Philharmonie de Liège, au Bozar à Bruxelles, au Konzerthaus de Vienne…
Passionnée par le renouveau du répertoire français classique et romantique, Chantal Santon Jeffery participe à de nombreux concerts et enregistrements soutenus par la Fondation Bru Zane.
Parmi ses projets récents, Armida de Haydn (elle a triomphalement incarné la magicienne passionnée avec Le Cercle de l’Harmonie dans une mise en scène de Mariame Clément, créé au Théâtre de Saint-Quentin en octobre 2014 et repris en 2015 dans plusieurs théâtres) et Don Quichotte chez la Duchesse de Boismortier, dirigé par Hervé Niquet et mis en scène par Gilles et Corinne Benizio (alias Shirley et Dino).
Concernant Armida de Haydn, Mehdi Mahdavi écrit dans Opéra Magazine : « voix longue, donc inclassable, et pour cette raison même souvent employée à mauvais escient, Chantal Santon trouve enfin avec Armida un rôle à la mesure de ses moyens techniques et expressifs, qui lui permettent d’incarner toutes les facettes de la magicienne sans que jamais ne s’altère la pureté d’une ligne de chant frémissante ».
Parmi la trentaine d’enregistrements, parus ou à paraître, auxquels a participé Chantal Santon Jeffery, citons : The King Arthur de Purcell (Le Concert Spirituel, DVD), la cantate Frédégonde de Max d’Ollone et la Messe pontificale de Dubois (avec l’Orchestre Philharmonique de Bruxelles), Renaud de Sacchini (Les Talens Lyriques), Velléda de Dukas (Les Siècles, François-Xavier Roth), Les Bayadères de Catel (Musica Florea), Les Mystères d’Isis de Mozart-Lachnitz et Les Fêtes de l’Hymen et de l’Amour de Rameau (Le Concert Spirituel), La Vénitienne de Dauvergne et Le Temple de la Gloire de Rameau (Les Agrémens) ou encore Tancrède de Campra…
Son premier récital autour des airs de Purcell et Charpentier, paru chez AgOgique, a été largement salué par la presse spécialisée et généraliste : « une expressivité que sert avec bonheur la voix chaude et souple, magnifiquement soutenue, de Chantal Santon-Jeffery », écrit Marie-Aude Roux dans Le Monde.
En avril 2019, elle interprète Phénice et Lucinde dans Armide, tragédie en musique de Jean-Baptiste Lully. Musique Baroque en Avignon a reçu Chantal Santon Jeffery au mois de mars 2017.
Martin Bauer, viole de gambe
Martin Bauer étudie la flûte à bec avec Élisabeth Gros, puis Alain Sobczak et la viole de gambe avec Michel Holveck, puis Jonathan Dunford au conservatoire de Strasbourg ; le piano, le clavecin et le violone (contrebasse baroque) en autodidacte et cours privés. Il se perfectionne au Conservatoire de Bruxelles en viole de gambe avec Wieland Kuijken (obtient un diplôme supérieur en 1998), en écriture avec Jan van Landeghem, puis avec Paolo Pandolfo pour la viole à Bâle entre 1998 et 2000. En musique ancienne, il a participé à de nombreux ensembles et joue aujourd’hui avec un trio de violes (avec Marianne Muller et Liam Fennelly), l’ensembleLa Fenice, Le Concert brisé, Les Buffardins, B’Rock (Belgique), Les Nouveaux Caractères, le Poème harmonique, Poïsis, Les Folies françoises, et participe régulièrement à des productions d’opéras baroques. Peu à peu il acquiert une expérience avec des artistes travaillant dans des domaines différents : musique improvisée, théâtre, danse baroque et contemporaine, chanson. Il a enregistré plusieurs CD pour les labels Zig-zag Territoires, Alpha, Accent, Aeon, Naïve, Klara. L’enseignement a pris une part importante dans son activité, et quoique qu’il ne soit plus membre fixe d’un établissement, il prend toujours part à diverses activités pédagogiques, ce qui lui paraît fondamental dans la transmission de l’expérience et du savoir-faire musical. Il est titulaire en France du Diplôme d’état de musique ancienne.
Hager Hanana, violoncelliste
Hager Hanana, violoncelliste franco-tunisienne, étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Philippe Muller et Christophe Coin. Elle y obtient un premier prix de violoncelle et de violoncelle baroque. Dès lors elle se consacre plus particulièrement au répertoire baroque et joue au sein des Arts Florissants, du Concert Spirituel, du Collegium Vocale de Gand, du Seminario Musicale ou des Musiciens du Louvre dont elle fut violoncelle solo.
Depuis une vingtaine d’années, Hager Hanana est membre de l’Orchestre des Champs-Elysées de Philippe Herreweghe où elle joue le répertoire romantique sur instruments originaux. Avec Rachid Safir et son ensemble vocal Solistes 21, elle explore un répertoire allant de la Renaissance aux musiques de notre temps.
Résidant aujourd’hui à Genève, elle continue à favoriser la musique de chambre et la pratique du continuo, qu’elle cultive en jouant et enregistrant avec le violoniste Patrick Bismuth (La Tempesta), l’hautboïste Marcel Ponseele (L’Harmonie des Champs-Elysées), John Ducksburry (Cantatio) et le chanteur Sephan Mac Leod (Gli Angeli).
Elle est également sollicitée à se produire en récital et propose des programmes valorisant le répertoire pour violoncelle et violoncelle à cinq cordes seuls au XVIIe et XVIIIe siècles.
Elle donnera fin mai 2019 un récital de violoncelle baroque de Johann Sebastian Bach dans le cadre du Festival Agapé 2019. Elle enseigne le violoncelle baroque au Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon
Laisser un commentaire