Allemagne / Création Festival d’Avignon 2025 . Page officielle
Opéra Grand Avignon, durée 3h avec entracte. En allemand, surtitré en français et anglais
Samedi 5 juillet 2025, 18h ; 7, 8, 9, 10, 11, 12, puis 14, 15, 16 juillet, 17h.
Avec Thomas Bading, Marie Burchard,Stephanie Eidt, Marcel Kohler, Magdalena Lermer, Falk Rockstroh, David Ruland, Stefan Stern. Texte, Henrik Ibsen. Adaptation, Maja Zade et Thomas Ostermeier. Traduction, Hinrich Schmidt-Henkel. Mise en scène, Thomas Ostermeier. Scénographie, Magda Willi. Costumes, Vanessa Sampaio Borgmann. Musique, Sylvain Jacques. Dramaturgie, Maja Zade. Lumière, Erich Schneider
Production Schaubühne Berlin. Coproduction Festival d’Avignon, Teatro di Roma – Teatro Nazionale
Dans Un ennemi du peuple d’Henrik Ibsen (2012), Thomas Ostermeier explorait la nécessité de défendre la vérité dans une société guidée par les intérêts économiques. Le Canard Sauvage montre quant à lui à quel point une vérité absolue peut être destructrice.
Présentation
Toute vérité n’est pas bonne à dire chez les Ekdal. Du père qui se prend pour un inventeur de génie à l’aïeul qui vit dans ses souvenirs, la vie est un mensonge dans cette famille en apparence sans histoires, jusqu’à la fille qui souffre d’une mystérieuse maladie des yeux… Il suffit de l’arrivée de Gregers pour faire voler en éclats l’illusion. En déterrant des secrets inavouables, Gregers, idéaliste épris de vérité, ne risque-t-il pas d’ébranler le fragile équilibre sur lequel est construit le bonheur ? Le Canard sauvage d’Henrik Ibsen offre un terrain de jeu à Thomas Ostermeier, figure de proue de la scène européenne et directeur de la Schaubühne depuis 1999. Mû par une implacable lucidité, son théâtre fouille le passé pour mettre à jour les spectres qui hantent le présent.
مستولياً على مسرحية البط البري من إيبسن، ينبش توماس أوسترماير، الأسرار الأليمة لعائلةٍ ذات تاريخٍ خالٍ من المتاعب ظاهرياً، ويكشف عن الأطياف التي تؤرق الحاضر.
Festival d’Avignon. Photo Le Canard Sauvage, Thomas Ostermeier, 2025 © Schaubühne
Le Canard sauvage est, avec La Maison de poupée, l’œuvre la plus connue d’Ibsen. C’est sans doute la plus travaillée, comme en téloignent les brouillons, raturés, surchargés, toujours à la recherche du mot juste, qui donnent bien du fil à retordre aux traducteurs.
Et aux commentateurs, car ce « canard », évoqué à l’acte III et de façon de plus en plus insistante, est en fait un mot féminin… et ce « personnage », à la fois présent et absent, demeure une énigme…
« Ce sont, avec Thomas Ostermeier, d’extraordinaires retrouvailles, dix ans après Richard III. Et ce sera une première mondiale », s’enthousiasmait Tiago Rodrigues lors de la conférence de presse de présentation à la FabricA il y a quelques semaines. On peut d’étonner de cette mention de la « première mondiale », le Festival d’Avignon ayant – presque – toujours été conçu comme lieu de création ; or cette année, plusieurs œuvres reviennent d’éditions antérieures ou de lieux autres, parfois « revisitées » suivant le terme à la mode, et il est certain que le public ne boudera pas son plaisir, à les voir ou à les revoir.
G.ad.
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