Classiqueenprovence

Musique classique et musiques du monde en région PACA

  • Accueil
  • Annonces
  • Comptes rendus
    • Baroque
    • Danse
    • Jazz
    • Lyrique
    • Récital et Chambre
    • Symphonique
    • Divers
  • Festivals
    • Festivals 2025
      • Aix-en-Provence Festival de Pâques
      • Aix-en-Provence été 2025
      • Festival d’Avignon 2025
        • Avignon In 2025
        • Avignon Off 2025
      • Chorégies 2025
      • Luberon : Cardin, Musicales, Quatuors, Oppède…
        • Festival Pierre Cardin à Lacoste 2025
        • Musicales du Luberon été 2025
        • Luberon 2025
      • Festival international de piano de La Roque d’Anthéron 2025
      • Divers : Hivernales, Rencontres du Sud, Carrières des Lumières, Glanum, Grignan…
    • Festivals 2024
      • Chorégies 2024
      • Festival d’Avignon 2024
        • Tous nos articles sur le Festival Off 2024
        • Festival IN d’Avignon 2024
      • Festival d’été d’Aix-en-Provence 2024
      • Festival de Lacoste 2024
      • Festivals du Luberon 2024
      • Festival de Pâques 2024
      • Festival de La Roque d’Anthéron 2024
      • Autres festivals 2024
      • Rencontres du Sud, Carrières des Lumières…
    • Festivals 2023
      • Chorégies 2023
      • Festival d’Avignon 2023
        • Tous nos articles du Festival Off 2023
        • Festival IN d’Avignon 2023
      • Festival d’été d’Aix-en-Provence 2023
      • Festival de Lacoste 2023
      • Festivals du Luberon 2023
      • Festival de Pâques 2023
      • Festival de La Roque d’Anthéron 2023
      • Festival Rosa Musica 2023
      • Festivals de Salon-de-Provence 2023
    • Festivals 2022
      • Chorégies 2022
      • Festival d’Avignon 2022
        • Festival IN d’Avignon 2022
        • Festival Off d’Avignon 2022
      • Festival d’été d’Aix-en-Provence 2022
      • Festival de Lacoste 2022
      • Festivals du Luberon 2022
      • Festival de Pâques 2022
      • Festival de La Roque d’Anthéron 2022
      • Festival Rosa Musica 2022, notre partenaire
      • Festival de Salon de Provence 2022
    • Festivals 2021
      • Festival IN d’Avignon 2021
      • Festival Off d’Avignon 2021
      • Chorégies 2021
      • Festivals du Luberon 2021
      • Festival de Lacoste 2021
      • Festival Rosa Musica 2021, notre partenaire
      • Festival d’été d’Aix-en-Provence 2021
      • Festival de Pâques 2021
    • Festivals 2020
    • Festivals 2019
      • Chorégies 2019
      • Festival d’Avignon IN
      • Festival d’Avignon OFF 2019
      • Festival Off 2019 : toutes nos critiques
      • Festival de Pâques à Aix-en-Provence 2019
      • Musicales du Luberon 2019
      • Divers 2019
      • Saisons de la voix 2019
    • Festivals 2018
  • Interviews
    • Chanteurs
    • Chefs
    • Comédiens & divers
    • Compositeurs
    • Danseurs
    • Instrumentistes
    • Metteurs en scène
    • Autres personnalités
  • CD-DVD-Livres
    • CD : notre sélection
Vous êtes ici : Accueil / Festivals / Festivals 2022 / Chorégies 2022 / « Giselle », aux Chorégies d’Orange (18-07-2022)

« Giselle », aux Chorégies d’Orange (18-07-2022)

 

Inédit aux Chorégies, le grand ballet romantique restera dans les mémoires

Tous nos articles sur les Chorégies 2022

Vendredi 18 juillet 2022, 21h30, durée 2h25. Chorégies 2022 (site officiel)

Giselle. Musique, Adolphe Adam. Livret, Théophile Gautier, Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges.

Chorégraphie et mise en scène, Kader Belarbi, directeur de la danse du Capitole de Toulouse. Décors, Thierry Bosquet. Costumes, Olivier Bériot. Créateur bijoutier, Marc Deloche. Lumières, Sylvain Chevallot. Assistante chorégraphe, Laure Muret

Ballet de l’Opéra national du Capitole, Toulouse

Giselle fut créé le 28 juin 1841, à l’Académie royale de Musique de Paris

Bande sonore : Orchestre national du Capitole de Toulouse, Kristi Gjezi (violon solo), Luciano Di Martino (chef d’orchestre)

Giselle, jeune paysanne, est éprise d’un jeune paysan, qui se révèle être un jeune seigneur, Albrecht. Giselle, meurtrie d’avoir été bernée, perd la raison puis la vie dans un accès de folie.

Elle réapparaît, dans une autre forme de vie, au sein des Wilis, des ombres blanches qui condamnent les humains à danser jusqu’à la mort. Giselle protège celui qu’elle aime, tente de l’arracher à ce terrible destin et lui pardonne.

Telle est la trame de cette histoire d’amour et de mort, propre à enflammer l’imagination d’un chorégraphe.

Jamais encore le grand ballet romantique de Giselle – que nous avions vu notamment en différé du R.O.H. en 2020 – n’avait été proposé aux Chorégies, même parmi les programmations chorégraphiques des dernières années, modernes ou classiques, toutes de très grande qualité.

Cette Giselle – qui n’avait pourtant pas rempli les quelque 8.000 places des gradins – demeurera dans les mémoires, dans une production enthousiasmante en première partie, impressionnante en seconde partie, signée du chorégraphe Kader Belarbi – qui n’en est pas à son coup d’essai sur ce qu’il considère comme son ballet-fétiche – assisté de Laure Muret.

Même les quelques jeunes spectateurs présents suivent avec grand intérêt l’histoire de cette jeune paysanne tombée amoureuse d’un jeune homme dont elle découvre fortuitement que c’est un noble incognito ; l’expressivité des gestes et des mimiques, le rythme allègre de la narration, l’allégresse des danses colorées, la fête de la vendange, le décor aux accessoires agricoles évocateurs – dans la continuité de l’Elisir d’amorce récemment programmé -, tout brosse une histoire entraînante. Déjà néanmoins, dès la première partie se profilent des oppositions inquiétantes sous des dehors bienveillants : les nobles en atours somptueux, lourds velours éclatants (par 30° en pleine nuit !), assistant aux danses villageoises et en acceptant les hommages, sèment une inquiétude sourde. Giselle semble déjà écartelée entre ces deux mondes, gracile et élégante, comme égarée sur pointes, avec déjà quelques arabesques furtives au milieu des danses villageoises joyeuses et colorées soulignées par les costumes d’Olivier Bériot.

La seconde partie, plus académique, réserve aussi de splendides moments, spontanément applaudis par un public impressionné, avec sauts, entrechats et autres jetés battus. Lumières et couleurs dans l’acte I, pénombre et voiles blancs en II, dessinent immédiatement, par le talent de Sylvain Chevallot, une opposition radicale. L’arrivée de Giselle dans le monde des ombres, glissant sur pointes sur toute la largeur de la scène, vaporeuse, sur duo de harpe et violon (Kristi Gjezi premier violon) de l’Orchestre du Capitole de Toulouse dirigé par Luciano Di Martino – musique d’Adolphe Adam enregistrée, au volume quelque peu agressif au début, plus équilibrée ensuite – est un instant d’exception. D’autres suivront, en solo, duo, ou tutti talentueux du Ballet de l’Opéra National du Capitole de Toulouse (24 Willis en tutu long composant des tableaux d’une fulgurante harmonie). Si Natalia de Froberville (Giselle) est d’une grâce égale tout au long de la soirée, gracile et aérienne, Ramiro Gomez Samon (Albrecht), lui, ne se révèle pleinement qu’en seconde partie.

Le public s’est étonné néanmoins que les danseurs masculins de la première partie – la seconde est exclusivement féminine pour les ensembles – ne soient pas venus in fine saluer et recueillir leur part méritée d’applaudissements.

G.ad. Photos David Herrero & G.ad.

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Informations et contacts

  • Qui sommes-nous ?
  • Contactez-nous
  • Nos partenaires
  • Mentions Légales
  • Politique de confidentialité

Archives

Suivez-nous et partagez sur les réseaux sociaux

Facebook
Facebook
fb-share-icon

Copyright © 2025 · Développement Agence NetMédia

Gérer le consentement aux cookies
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web à des fins de marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}