Opéra Grand Avignon. Dimanche 13 février 2022, 16h
Comédie en musique de Molière et de Lully. Création probable le 18 juillet 1668
Mise en scène, Michel Fau. Direction musicale, Gaétan Jarry.
Direction musicale, Gaétan Jarry. Mise en scène, Michel Fau. Direction musicale, Gaétan Jarry. Costumes, Christian Lacroix. Assistant costumes, Jean-Philippe Pons. Décors, Emmanuel Charles. Lumières, Joël Fabing. Perruques, Véronique Soulier Nguyen, avec la collaboration de la Maison Messaï. Assistant à la mise en scène, Damien Lefèvre
Angélique, Alka Balbir. Clitandre, Armel Cazedepats. George Dandin, Michel Fau. Monsieur de Sotenville, Philippe Girard. Madame de Sotenville, Anne-Guersande Ledoux. Lubin, Florent Hu. Claudine, Nathalie Savary
Cécile Achille / Caroline Arnaud, soprano. Juliette Perret / Virginie Thomas, soprano. David Ghilardi / François-Olivier Jean, ténor. Virgile Ancely / David Witczak / Cyril Costanzo, baryton
Ensemble Marguerite Louise, 8 musiciens en alternance :
Emmanuel Resche-Caserta, dessus de violon et direction. Fiona-Emilie Poupard / Tami Troman / David Rabinovici / Théotime Langlois de Swarte, dessus de violon. Satryo Yudomartono / Patrizio Germone, haute-contre de violon. Robin Pharo / Marion Martineau, viole de gambe. Sébastien Marq / Victoire Felloneau / Julien Martin, flûte. Lucile Tessier / Evolène Kiener, basson et flûte. Etienne Galletier / Thibaut Roussel, théorbe. Gaétan Jarry, clavecin et direction. Loris Barrucand clavecin
Création le 1er octobre 2020 à la Scène Nationale d’Albi
Production C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord
Coproduction Théâtre de Suresnes – Jean Vilar, Opéra Royal – Château de Versailles Spectacles ; Théâtre de Caen ; Atelier Théâtre Jean Vilar – Louvain-la-Neuve ; Festival de Sablé – L’Entracte, scène conventionnée ; Théâtre de Compiègne
Action financée par la Région Ile-de-France
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Remerciements Opéra national de Paris ; Opéra National de Bordeaux
Molière, Lully, Michel Fau, Christian Lacroix, quel casting !
C’est le deuxième des quatre volets que l’Opéra Grand Avignon consacre cette année à la commémoration du 400e anniversaire de Molière, après Dom Juan tel qu’il inspira Molière. L’histoire est éternelle : un homme croit acheter l’amour, et se retrouve berné. Molière l’a située dans une époque où ce que l’on n’appelait pas encore l’ascenseur social fonctionnait déjà, fût-ce différemment d’aujourd’hui. Un riche cultivateur, futur bourgeois, achète une particule, et l’épouse censée aller avec… Michel Fau, dans cette fable douloureuse et terrible, pour laquelle il a choisi « une esthétique baroque et cauchemardesque », explique qu’il s’agit de toute forme d’oppression, bien au-delà de l’oppression conjugale ; que l’amour n’a rien de rationnel, et que le mariage est une invention qui n’a rien de naturel ; enfin que le pouvoir, quel qu’il soit, peut amener à la violence et à la négation de l’Autre.
« Molière et la troupe du roi donnent avec succès George Dandin une comédie mêlée d’une pastorale chantée pour « le Grand Divertissement royal de Versailles » offert par Louis XIV à sa cour, pour célébrer la paix d’Aix-la-Chapelle conclue avec l’Espagne », précise Michel Fau, qui n’en est pas à son premier Molière.
On peut s’attendre à un humour très grinçant… et à quelques belles pages musicales de « pastorale », le genre à la mode, surtout interprété par les excellents musiciens de l’ensemble Marguerite Louise.
Marguerite-Louise Couperin (1675 ?-1728), soprano, était cousine germaine du « grand » François Couperin, avec lequel elle a participé – seule femme – aux concerts de la Chapelle Royale.
L’Ensemble baroque éponyme, fondé en 2011 par l’organiste Gaétan Jarry, comporte orchestre et chœur. Son répertoire est assez large – sacré, profane, lyrique -, et il se produit tant en France qu’à l’étranger.
G.ad. Photo Marcel Hartmann
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