Tout juste trentenaire, Paolo Rigutto a déjà une brillante carrière, et il a su se faire un prénom, dans l’évidence du talent et la liberté d’une famille où chacun trouve sa voie. Mardi 10 août 2021 (notre compte rendu), Bruno et Paolo Rigutto partageront la scène du Festival de La Roque d’Anthéron dans un programme Mozart-Schumann-Chopin-Ravel. Nous avions déjà rencontré et interviewé Bruno Rigutto lors d’un concert à l’Opéra d’Avignon ; nous rencontrons Paolo, un pianiste à la recherche d’une esthétique qui va bien au-delà de la musique.
-Vous êtes né en 1989 dans la famille d’artistes que l’on connaît (père pianiste, mère sculptrice), vous avez baigné dans un milieu artistique et musical, est-ce la raison pour laquelle vous avez embrassé la carrière de pianiste ?
-Du plus loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours eu un lien assez charnel avec le piano, j’ai toujours eu cette envie assez diffuse d’en jouer. Quand on a goûté au piano, on peut se suffire à soi-même, et être indépendant car cet instrument possède un répertoire très important !
–Que représente le démarrage d’un tel apprentissage pour un enfant de 6 ans ?
–J’ai fait mes deux premières années de piano avec Alain Sabouret au conservatoire du VIe arrondissement. À l’âge de 6 ans, je suis entré dans la classe de Rena Shereshevskaya (professeur à l’Ecole Normale de Musique Alfred Cortot). Elle me donnait des cours particuliers parfois très longs qui pouvaient durer plus de deux heures. J’étais petit mais j’étais captivé, je me souviens de tout, de son accent, de son parfum, des partitions en cyrillique avec un papier jauni, des images qu’elle avait autour d’elle et à chaque cours c’était une découverte d’un autre monde.
J’ai retravaillé plus tard avec elle quand j’étais au conservatoire avec Brigitte Engerer, j’ai retrouvé son même goût pour les images qu’elle analyse. C’est quelque chose qui m’a marqué et qui fait qu’aujourd’hui encore, quand je travaille, je passe par l’image, par des récits, par quelque chose de littéraire et même d’onirique.
-Après la classe de Fernando Rossano au Conservatoire de Marseille, vous êtes parti à Saint-Maur-des-Fossés. A 18 ans vous avez travaillé en master class avec Jacques Rouvier. Comment s’est faite ensuite votre rencontre avec Brigitte Engerer ?
–J’avais fait tout un cursus avec Fernando Rossano à qui je dois ma formation de pianiste et mon attirance pour Mozart. Après quelques master class avec Jacques Rouvier, il était convenu que je ferai un galop d’essai pour entrer dans sa classe au Conservatoire National Supérieur de Paris, mais il n’y avait plus de place. Trois semaines avant le concours j’ai rencontré Brigitte Engerer chez elle. Là j’ai retrouvé l’ambiance de Rena avec des partitions d’Union Soviétique, au mur des photos de Radu Lupu, de Neuhaus, de Barenboim, son vieux Steinway qui était presque injouable avec des touches jaunies mais qui avait un charme fou ; j’ai eu un coup de foudre, car c‘était tout ce que j’aimais, l’engagement musical, le son, la générosité. Je me souviens lui avoir joué la 3e sonate en si mineur de Chopin.
-Vous êtes admis au Conservatoire à l’unanimité du jury. Combien de temps y êtes-vous resté et avez-vous passé des concours?
-J’y suis resté 5 ans. J’aurais pu continuer en prenant d’autres options, d’autres classes, mais Brigitte est décédée un mois après que j’ai obtenu mon prix, et plein de choses s’étaient mises en route. J’avais envie de voler de mes propres ailes et voir d’autres choses. Par choix, j’ai passé peu de concours : j’ai fait Maria-Canals à Barcelone, j’en ai fait 3 ou 4 autres ce qui n’est pas grand-chose, mais à l’époque, j’avais besoin de me retrouver un peu pour forger mon identité de pianiste.
–Comme beaucoup d’artistes vous avez peut-être connu des périodes de doute ; si c’est le cas, comment avez-vous réussi à les surmonter ?
–C’est une vaste question parce que j’en ai toujours et tous les jours. Je pense profondément que dans toutes les écoles d’art les artistes traversent des périodes de doutes et sont confrontés à certains blocages, qu’ils soient psychologiques, humains ou artistiques ; mais ils finissent par trouver des échappatoires pour pouvoir créer. Pour ce qui me concerne, j’ai changé ma manière de travailler, changé de répertoire aussi. C’est une quête permanente.
-Pouvez-vous m’en dire plus sur votre collaboration avec Benjamin Lubszynsky sur le sujet : « hypnose autour des Nocturnes de Chopin »
–Oui, très récemment j’ai découvert une chose qui m’a follement captivé et qui m’aide tous les jours : l’hypnose! C’est fascinant et j’y trouve un intérêt artistique colossal ! Ce monsieur possède une grande culture et une grande ouverture d’esprit, il est psychologue et thérapeute et fait le lien entre inconscient et imaginaire. Il nous a proposé, à ma femme et à moi, de faire une séance autour des Nocturnes de Chopin pour un voyage hypnotique et poétique dans l’univers du compositeur. J’ai adoré l’idée et je m’y suis livré avec ferveur. Il s’agit d’un état modifié de conscience où l’on est toujours là, mais c’est un rêve que l’on peut guider, poétiser. Une séance d’hypnose et l’écoute d’une œuvre se rejoignent, nous font voyager et nous transposent dans un autre registre. J’ai plaisir à faire de l’hypnose pour me détendre. On se met à rêver et on retrouve des sensations que l’on a quand on découvre ou joue une œuvre ou qu’on lit un roman. Benjamin Lubszynsky arrive à faire cela avec beaucoup talent : des séances autour de Gérard de Nerval, avec un plaisir des mots qui peut amener sur des terrains poétiques.
–Vous avez découvert la musique de chambre avec des pédagogues comme Claire Désert, François Salque et d’autres…Vous avez certainement peu de temps mais vous en trouvez pour faire de la musique de chambre, ce que certains solistes négligent.
–Je trouve que c’est une respiration maximale. Par exemple, pour le concert que l’on donne prochainement à Courchevel, avec mon père et ma femme, on a pas mal de parties en soliste mais aussi des partages en musique de chambre. Le travail de soliste m’a beaucoup accaparé ces derniers jours parce que j’avais un programme assez difficile, avec ce que cela peut apporter de stress, de doute aussi et d’intensité artistique. Je trouve que lors des répétitions avec mon père pour le concert de La Roque, ça m’a fait un bien incroyable ! Ça m’a fait respirer, il y a quelqu’un qui vous apporte autre chose dans la musique de chambre, quelque chose qui vous désarçonne un peu parce que parfois vous avez préparé un programme, vous avez une vision d’une œuvre et quelqu’un vous apporte autre chose. Cela nécessite de la souplesse et ça vivifie, ça évite de se scléroser dans des interprétations qui peuvent nous faire tourner en rond dans certains imaginaires. Je trouve que c’est une respiration qui est vitale ! J’en fais beaucoup, que ce soit à 4 mains, en duo, en trio, c’est quelque chose que je tiens à garder absolument, c’est un vrai bonheur, et cela permet de découvrir des compositions nouvelles.
–Depuis 2010 vous jouez en duo avec Audrey Lonca Alberto, votre épouse. Vous avez un répertoire vaste, vous jouez par exemple des pièces de Hersant, de Fauré ou Chopin ; comment choisissez-vous votre répertoire?
–Le 4 mains permet pas mal d’audace en matière de répertoire et nous permet de toucher des œuvres symphoniques : par exemple, on joue en ce moment la transcription de Mazeppa de F. Liszt. C’est un bonheur de jouer cela même si c’est théoriquement « interdit » parce que c’est une œuvre symphonique ! C’est une gourmandise absolue et ça nous permet d’explorer un répertoire différent !
En ce qui concerne le choix des œuvres, une fois que l’on a fait le tour des grands standards du répertoire, on a à portée de main des chefs-d’œuvre de musique symphonique, de compositeurs un peu moins joués, en fait, une composition en appelle une autre. Par exemple, on a un programme autour des Tableaux d‘une Exposition de Moussorgsky, ça nous a amenés à un programme russe où je joue du Stravinsky, du Medtner, Audrey va jouer Rachmaninov et voilà, on peut composer des « Tableaux Musicaux », cela nous donne envie d’explorer d’autres œuvres. Certaines compositions ont un souffle narratif incroyable et sont irrésistibles à jouer ! comme lorsque j’avais joué Dante Sonate (Liszt), c’était fou ! Actuellement j’ai les 4 Ballades de Brahms, ce sont des pièces que j’affectionne particulièrement. J’aime beaucoup les grands formats, parce c’est magique, on a l’impression de plonger dans un récit, on emporte le public.
–Y a-t-il des œuvres que vous jouez pour vous mais que vous vous interdisez de jouer en public ?
–Alors j’ai un grand problème dans ma vie (rires). Je joue beaucoup mieux les œuvres que j’aime moins ! Dès qu’il y a une page que j’aime vraiment beaucoup, j’ai trop d’attente sur ce que j’ai envie de faire et je suis un peu frustré. J’avais un professeur que j’adorais qui s’appelait Héléna Varvarova, c’est une pianiste extraordinaire en particulier dans sa Sonate de Liszt, elle m’appelait « Othello », et elle me disait (avec l’accent russe) « Tu aimes tellement l’œuvre que tu joues, que tu l’étrangles », et c’est vrai qu’il y a des pages de Ravel par exemple que j’aime à la folie et j’ai du mal à les jouer car je voudrais faire trop de choses, je les aime trop et du coup j’ai un peu de difficultés.
A contrario, il y a des répertoires vers lesquels je vais un peu moins spontanément par exemple je ne suis pas un grand beethovénien mais je pense que je joue plutôt bien Beethoven. Voilà, c’est le grand drame de ma vie, je suis fou d’amour pour certaines œuvres.
–Y a t-il des compositeurs qui ont votre préférence ?
–Oui, il y a 3 compositeurs qui n’ont strictement rien à voir entre eux, et que j’affectionne particulièrement : c’est Ravel, qui me transperce, Brahms, parce qu’il n’était pas trop joué à la maison et j’en ai fait mon univers personnel, et Mozart, je pense que c’est mon professeur Fernando Rossano qui m’a donné ce virus.
–La musique contemporaine ne vous est pas étrangère, loin de là ; quelles rencontres marquantes avez-vous faites dans ce domaine et comment sa fréquentation a-t-elle rejailli sur le grand répertoire ?
–Parfois il y a des rencontres avec des compositeurs contemporains, même si je ne les ai pas rencontrés physiquement. J’ai eu l’immense bonheur d’avoir un professeur de déchiffrage qui s’appelait Florent Boffard, un immense pianiste féru de musique contemporaine qui me faisait déchiffrer des partitions qui me semblaient inabordables. Il m’a fait découvrir toute cette musique et j’ai eu des coups de foudre, par exemple pour des pièces de Luciano Berio. J’ai découvert qu’une œuvre n’était pas forcément quelque chose de figé mais pouvait bouger. Avoir ce travail vivant avec un compositeur, ç’a été quelque chose de marquant, comme avec Philippe Hersant qui a fait une création avec mon père. Aborder la musique en tant que matière sonore, ça c’est quelque chose qui m’intéresse de plus en plus. Quand on est un musicien classique, on parle souvent de voix, de logique, de langage, et finalement assez peu en termes de texture, et beaucoup de compositeurs veulent des nappes sonores, des effets, comme des aplats de couleur. Pour moi qui ai un lien par ma mère avec la sculpture, c’est très fort. La recherche de la matière sonore, ça m’intéresse énormément.
Dans la création avec le Trio Valadon, Mer hivernale 2020 de Craig Bloomfield, il doit y avoir au maximum 30 notes, c’est une création avec peu de matière mais c’est quelque chose de puissant et en même temps d’une simplicité étonnante servi par des musiciennes exceptionnelles.
Quand j’étais petit, mes parents avaient des amis artistes et j’ai vécu avec des tableaux de Fontanarosa, des Sempé, ce rapport avec la création artistique sous toutes ses formes, j’aime ça. Le rapport à la matière, c’est quelque chose que je recherche. Ce qui est une source de frustration chez moi, c’est de ne pouvoir fabriquer quelque chose, mais en même temps c’est ça qui est beau : être dans un art de l’éphémère.
-Suivez-vous une méthode de travail personnelle particulière pour préparer un concert ?
–J’ai une formation pianistique bizarrement assez erratique : comme j’ai été baladé de droite à gauche, de conservatoire en conservatoire, de prof en prof, j’ai toujours eu des professeurs qui m’ont poussé à une quête d’absolu : jouer joli, ce n’est pas la peine ! Il faut vraiment mettre toute sa vie dans l’interprétation.
Au fil du temps j’ai cherché et trouvé une façon de travailler qui me convient et qui est un processus que j’ai mûri, c’est-à-dire que j’ai une phase assez longue où je travaille beaucoup sur partition : j’ai besoin de comprendre la structure d’une œuvre, et j’ai une phase où je personnalise les choses, je note vraiment beaucoup ce que je ressens, la manière dont je vois les couleurs, c’est encore une fois cette quête désespérée de construire quelque chose. Je considère que j’ai fini mon travail une fois que j’ai ressenti que la partition me parle, qu’elle me raconte quelque chose. Ensuite je rejoue l’œuvre « 1250 fois » pour que ça rentre dans mes mains, dans mes muscles et pour que mon corps soit façonné un peu à la manière d’un danseur qui fait ce qu’il faut pour être danseur. C’est donc beaucoup de travail !
-De quand date votre collaboration sur scène avec Bruno Rigutto, votre père ? Je vous ai entendu début 2013 lors d’un superbe concert sur Avignon mais vous n’en n’étiez peut-être pas à votre coup d’essai. Comment avez-vous décidé de jouer ensemble ?
–Nous avons essayé de jouer ensemble 2 ou 3 fois mais pas de manière suivie car j’avais besoin de construire mon identité pianistique, à la fois en termes de carrière et d’identité. Lui, a toujours eu à cœur de me laisser vivre ma vie, et je l’en remercie ! Dans un premier temps j’étais trop rebelle pour que ça se passe bien. On a refait un essai il n’y a pas si longtemps et on y a pris beaucoup de plaisir. C’est toujours une expérience que j’adore mais qui est très différente de lorsque je joue avec Audrey parce qu’il a cette façon de vous apporter des idées auxquelles vous n’auriez jamais pensé, et ça c’est la marque d’un grand artiste. Je trouve cela artistiquement stimulant !
C’est compliqué de travailler avec ses parents mais au final, il se passe quelque chose. Une fois en scène, il y a un truc magique, c’est presque ésotérique.
Avec Audrey il y a un lien qui est très fort mais sur un autre plan, c’est différent et c’est plus dans la respiration musicale naturelle, quelque chose de l’ordre de la pureté de la musique. C’est fascinant parce que parfois on joue les mêmes œuvres, par exemple la sonate de Mozart, je l’ai jouée 10 fois avec Audrey et il n’y a pas une façon meilleure que l’autre de jouer. Audrey a un rapport pour à la musique, c’est un engagement qui porte vers un idéal qui est magnifique ; quant à papa, il a des fulgurances qui vous transpercent. Il faut être souple parce que c’est très inattendu, il ne faut pas être déstabilisé, mais c’est génial !
-Vous êtes un artiste multitâches : concertiste soliste, pianiste avec votre épouse Audrey en musique de chambre ou avec le Trio Valado, enseignant. Que préférez -vous ? Donner des concerts ? Enseigner ?
–Au fond de moi, ce qui me porte le plus, ce sont les concerts solos parce que c’est là que j’ai le plus l’occasion de creuser des partitions. J’assume d’avoir une gestation des œuvres assez longue, c’est là que je peux m’investir le plus mais j’ai besoin des trois ! Je ne pourrais pas être qu’enseignant, ne faire que du solo ou n’être que chambriste. J’ai besoin de mes élèves de temps en temps pour me remettre les pieds sur terre. Dans l’enseignement, il y a quelque chose de beau de donner ce qu’on a eu la chance d’avoir, j’en ai besoin pour me donner alors le droit de me faire plaisir et de passer des journées sur des chefs-d’œuvre. Tout m’est nécessaire !
-Quels sont vos projets ?
-Je construis un projet d’enregistrement autour des ballades de Brahms.
J’ai un lien très fort à la littérature par mon frère, et j‘ai un lien à la narration dans ce que je joue. J’aimerais développer quelque chose qui serait autour de cet univers-là, fait de textes, de poèmes de Goethe, de poésies écossaises dans les ballades de Brahms, c’est quelque chose que j’aimerais réaliser, que je retarde depuis toujours. Je sens que c’est l’heure d’enregistrer quelque chose, je mûris ce projet pour y apporter ma patte ! il faut que ce soit ma version.
Propos recueillis par D.B., août 2021
Biographie de Paolo Rigutto
Baigné depuis sa naissance (en 1989), dans un milieu musical et artistique, c’est tout naturellement que Paolo Rigutto se tourne vers le piano.
A 6 ans il est élève de Rena Shareshevskata, puis de Fernando Rossano issu de l’école de Santa Cecilia de Rome.
À 18 ans, après avoir travaillé avec Jacques Rouvier lors de nombreuses maters classes, il rencontre Brigitte Engerer et entre dans sa classe au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris à l’unanimité du jury. Il obtiendra son Master de piano avec la mention Très Bien.
Parallèlement, il a bénéficié des conseils de nombreux pianistes de renommée internationale, comme Hervé Billaut, Henri Barda, Boris Berezovsky, Narcis Bonet, Yves Henry, Jean-Claude Pennetier, Jacques Rouvier et Elena Varvarova.
Ses études au conservatoire sont aussi pour lui l’occasion de découvrir la musique de chambre avec Claire Désert, François Salque, Yovan Markovic.
Il joue actuellement en duo avec Audrey Lonca-Alberto qui est sa partenaire à la ville comme à la scène.
Depuis 2019 il est également membre du trio Valadon en compagnie de Raquele Magalhaes (flûte) et Aurélienne Brauner (violoncelle).
Il est également enseignant à « l’Atelier des pianistes » qu’il dirige sur Bordeaux.
Photos M.A. Avignon 2013
Алёна dit
emission Generation jeunes interpretes Paolo Rigutto ; Louis Rodde et Gwendal Giguelay ; le Trio Empreinte Concert de cloture de la Folle Journee de Nantes 2021 en direct de l Auditorium de la Cite des Congres
Classique dit
Merci pour votre commentaire. Cordialement.
Simone Grava-Jouve dit
J’ai été très intéressée par cette interview, que je trouve riche, bien menée et « nourrissante » . j’ai beaucoup appris sur Paolo Rigutto, moi qui ne connaissais sous ce nom patronymique que le père , Bruno ! je découvre un pianiste talentueux et attachant, qui a su, donc, se faire brillamment un prénom, et si ses propos sur l’hypnose me laissent perplexe, je retiens quand même avec intérêt cette expérience étonnante. Tous mes voeux pour que la prestation du 10 août à La Roque soit aussi réussie que le souhaitent les deux pianistes… et d’avance je les félicite !
Classique dit
Merci, Simone, pour ce commentaire. Classiqueenprovence sera toujours heureux de vos messages… Cordialement.