Classiqueenprovence

Musique classique et musiques du monde en région PACA

  • Accueil
  • Annonces
  • Comptes-rendus
    • Baroque
    • Danse
    • Lyrique
    • Récital et Chambre
    • Symphonique
    • Divers
  • Festivals
    • Festival In d’Avignon 2021
    • Festival Off d’Avignon 2021
    • Chorégies 2021
    • Festival d’Aix-en-Provence 2021
    • Festival de Pâques 2021
    • Festivals 2020
    • Festivals 2019
      • Chorégies 2019
      • Festival d’Avignon IN
      • Festival d’Avignon OFF 2019
      • Festival Off 2019 : toutes nos critiques
      • Festival de Pâques à Aix-en-Provence 2019
      • Musicales du Luberon 2019
      • Divers 2019
      • Saisons de la voix 2019
    • Festivals 2018
  • Interviews
    • Chanteurs
    • Chefs, metteurs en scène
    • Comédiens & divers
    • Instrumentistes
    • Autres personnalités
  • CD-DVD-Livres
    • CD : notre sélection
Vous êtes ici : Accueil / Comptes-rendus / Lyrique / Ciofi-Nucci, récital Verdi à Avignon (20 & 22-01-2017)

Ciofi-Nucci, récital Verdi à Avignon (20 & 22-01-2017)

Ils l’ont fait…

opera-avignon-16-17-68-ko

www.operagrandavignon.fr (20 & 22 janvier 2017)

Concert Giuseppe Verdi

Patrizia Ciofi, soprano ; Leo Nucci, baryton ; Luciano Acocella, direction.

Orchestre Régional Avignon-Provence

Nabucco, Ouverture

La Traviata, Duo Violetta / Germont : « Madamigella Valerie… » ; Prélude du 1er acte ; Air de Germont : « Di Provenza il mar, il suol… » ; Air de Violetta : « E strano, sempre libera… »

Luisa Miller, Ouverture

Rigoletto, Air de Rigoletto : « Pari siamo… » ; Duo Gilda / Rigoletto : « Figlia, mio Padre…Veglia oh donna… » ; Air de Gilda : « Gualtier maldè…caro nome… » ; Air de Rigoletto : « Cortigiani, vil razza dannata… » ; Duo Gilda / Rigoletto : « Tutte le feste al tiempo…si vendetta… »

cropped-logo-classiqueenprovence-1.png 

Oui, comme aux Chorégies en 2011, Patrizia Ciofi et Leo Nucci ont bissé, trissé le fameux « Si, vendetta » de Rigoletto. A Orange, ç’avait été une première. A Avignon, sans doute le public l’attendait-il… C’était un final explosif, qui a vu la salle, debout, offrir de longs, très longs applaudissements aux artistes. Au duo de chanteurs d’abord, exceptionnel. A la soprano Patrizia Ciofi qui, après plus de vingt ans de carrière verdienne (mais pas seulement), semble jouer sa vie à chaque note, avec une sensibilité frémissante, avec un timbre clair qui vibre du fond de ses tripes. Au baryton Leo Nucci, héritier d’une tradition de chanteurs hors du commun, sachant passer du velours délicat à la couleur la plus puissante dans son répertoire de prédilection. Au chef Luciano Acocella, complétant le trio italien, qui chante en même temps que les artistes, et sait tenir solistes et orchestre d’une main à la fois vigoureuse et chaleureuse. A l’Orap enfin, enrichi d’instrumentistes supplémentaires, galvanisé par ce plateau prestigieux.

Ce fut une soirée mémorable, avec des tubes comme s’il en pleuvait. Et à la fin de cette soirée qui entraîné le public sur des sommets de qualité vocale, de tension dramatique, et de complicité artistique, les deux chanteurs n’ont pas boudé leur plaisir, de fausses sorties de scène en aigus faussement manqués… Du  très grand art chez ces « monstres sacrés », jusque dans la simplicité élégamment facétieuse, confirmée dans les répétitions et dans les rencontres  d’après concert.

Le même concert est donné le dimanche. Si le premier aria manquait peut-être de force, en revanche la suite m’a fait basculer le cœur au bord des larmes.

En amont des deux concerts, j’ai eu la chance et le bonheur d’y assister à la première répétition. Vingt fois sur le métier les artistes remettent leur ouvrage, précisant la tenue d’une note, un tempo, cherchant la perfection… Concentration, humour, rigueur. Après presque un demi-siècle de Verdi pour l’un, presque un quart de siècle pour l’autre, leur fraîcheur d’interprétation est intacte. En tenue de ville, sans décor, avec le seul piano d’Anna Pechkova, la soprano dont l’agilité va de Haendel au récital sacré en passant par Manon ou Traviata, et le baryton déjà légendaire, n’ont qu’à lancer les premières notes : c’est tout l’univers de l’œuvre qui vous saute au cœur. Et quand ils partent d’un grand éclat de rire, c’est tout le stress qui s’étoile comme un miroir…

Chapeau bas, messieurs-dames ! (G.ad. Photos G.ad.)

 

Informations et contacts

  • Qui sommes-nous ?
  • Contactez-nous
  • Nos partenaires
  • Mentions Légales
  • Politique de cookies (EU)

Archives

Inscrivez vous à la newsletter

Suivez-nous et partagez sur FB

Facebook
Facebook
fb-share-icon
TWITTER
Visit Us
Follow Me

Copyright © 2021 · Outreach Pro sur Genesis Framework · WordPress · Se connecter